Hail to the Deadites Docu­men­ta­ry | July 27, 2021 (Uni­ted States) Sum­ma­ry : HAIL TO THE DEADITES is a docu­men­ta­ry about the fans of the EVIL DEAD films and explores the clas­sic fran­chi­se’s undying and ever-gro­wing popularity.
Coun­tries : Cana­daLan­guages : English
Sur le coup :
Après coup :

Hail to the Dea­dites affiche ses cou­leurs haut et fort, dès le titre : les Dea­dites sont les fans invé­té­rés de la tri­lo­gie de films Evil Dead, conçus par Sam Rami et Bruce Camp­bell. Et le docu­men­taire se veut une “ode” à ceux-ci en nous pré­sen­tant plu­sieurs d’entre eux (dont les deux indi­vi­dus der­rière le film ; sur­prise, c’est de chez nous ! En effet, les deux bon­hommes sont québécois).

C’est un objet qui est somme toute diver­tis­sant et bien fait tech­ni­que­ment ; le mon­tage est effi­cace, le rythme sou­te­nu et les por­traits très humains et res­pec­tueux. À tra­vers le périple de deux grands fans des films, on découvre un peu (oh, si peu) de la culture qui entoure Evil Dead.

Ce n’est mal­heu­reu­se­ment pas une thèse qui tient toute seule ; si l’on n’est pas déjà au par­fum de tout ça, on se sen­ti­ra vite per­du ; c’est ce que les anglos appellent du fan ser­vice : un film par des fans, pour des fans… finis. Le film se concentre sur un tra­ve­logue et des cas vécus, sans vrai­ment don­ner de contexte plus riche ou d’a­na­lyse plus pro­fonde. N’empêche que c’est peut-être ce qui le rend plus inté­res­sant au fond ; beau­coup de maté­riel existe sur la psy­cho­lo­gie des super­fans, du cos­play et des comic-cons.

J’y ai mesu­ré l’am­pleur de la dévo­tion de cer­tains de ces êtres enve­lop­pés par la culture Dea­dite (j’a­voue quand même un peu en faire par­tie – j’ai vu tous les films, je n’ai pas encore fini Ash vs the Evil Dead, et j’ai mon pro­gramme de Evil Dead – The Musi­cal enca­dré sur un mur…), chez qui pour cer­tains d’entre eux devient un phare, un point cen­tral dans leur vie. Et c’est tant mieux.

Mais entre ces gens-là et moi, y’a tout un monde, quand même ; je reste fas­ci­né par ceux qui se dévouent corps et âmes à un inté­rêt sin­gu­lier (étant moi-même plu­tôt très diver­si­fié) et par le cos­play, qui sont deux facettes inévi­tables de cette culture-là, alors le film m’a rejoint plus que je ne l’au­rais crû.

Bref, si pour vous Evil Dead est plus qu’un film qu’on visionne une fois et on passe à autre chose, ce docu­men­taire vous fera chaud au coeur durant ses quelques 80 minutes. Sinon, pas­sez votre che­min, ce ne sera pas votre tasse de thé.

Vu sur Shud­der

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *