All Cheer­lea­ders Die
Sum­ma­ry :
Sur le coup :
Après coup :

Lucky McKee, un cinéaste qui m’a­vant si agréa­ble­ment sur­pris avec May (que je revi­sion­ne­rai et dis­cu­te­rai cer­tai­ne­ment ici éven­tuel­le­ment), son pre­mier opus rem­pli de mal-être, d’in­con­fort mais de ques­tion­ne­ment juste et pro­fond à pro­pos de l’i­den­ti­té indi­vi­duelle, des conven­tions sociales et de l’im­pact de ne pas s’y sen­tir à l’aise, de la folie et de ses limites. Une espèce de Fran­ken­stein des temps modernes mais sans la lour­deur du théâ­tral clas­sique. Une petite his­toire cer­nant une petite pro­ta­go­niste mais avec une forte onde de choc.

Un cinéaste, qui, semble t’il, peine à répé­ter l’exploit.

Et qui, ici, se plante, tout sim­ple­ment. Je ne suis pas arri­vé à cer­ner l’in­ten­tion, ici – film d’a­dos, ou pas­tiche d’un film d’a­dos ? Les élé­ments des deux sont pré­sents : le col­lège amé­ri­cain, les jeunes adultes qui font la fête, le cheer­lea­ding et le foot­ball, les dia­logues insipides…

Jus­te­ment, les dia­logues sont tel­le­ment mau­vais qu’au bout des 30 minutes que j’aie pu sou­te­nir, je me suis dit “bon, c’est un scé­na­riste tout sim­ple­ment pas bon qui lui a four­ni le tout”. Eh ben, non. Comme dans la majo­ri­té de ses films, le scé­na­riste, c’est lui ! Ça donne ici un film gros­sier, ramas­sis de cli­chés – la petite pas cool qui se trans­forme en pitoune et rejoint les cheer­lea­ders riches et super­fi­cielles afin de se ven­ger du gar­çon pas fin qui a bafouillé la mémoire de la jeune fille morte dans un acci­dent, sa blonde weird (bon, déjà un peu hors des sen­tiers bat­tus) qui sur­joue les malai­més gothiques et qui s’a­vère être une sor­cière (ç’au­ra pas duré longtemps).

C’est mal fice­lé, et fran­che­ment, mal fou­tu. Beurk.

Je n’ai pas encore vu The Woman, son film plus récent qui a bras­sé pas mal de trucs. En espé­rant qu’il y retrouve sa forme.

Note addi­tion­nelle – j’ai décou­vert, au fil de mes lec­tures, que c’est pas May, le pre­mier film de McKee, mais bien un ori­gi­nal de cette hor­reur. Qui, à ce qu’on dit, est une coche au-des­sus. Ayoye.

Vu sur tubitv.

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