Aus­si connu sous le nom de 20k… j’en suis si mor­du que j’a­chète un (très peu dis­pen­dieux) fil sans annonces, ça vaut le coup !

Étant mélo­mane (je suis un col­lec­tion­neur de musique autant sur vinyle, CD que fichiers numé­riques haute qua­li­té – 320kb ou FLAC – léga­le­ment, bien sûr), mon uni­vers sonore a tou­jours été éclec­tique (y’a que le métal, le coun­try et l’o­pé­ra qui n’en font pas par­tie). Qui plus est, étant por­té sur des formes musi­cales plus expé­ri­men­tale (élec­tro­nique ambient, tech­no, house, etc), la concep­tion sonore est, pro­ba­ble­ment, plus pré­sente à mes oreilles que d’autres.

Bien que je ne sois pas un audio­phile au point d’ac­qué­rir de l’é­qui­pe­ment audio­pho­nique aus­si dis­pen­dieux qu’une mai­son (Alan Par­son, oui oui, mon­sieur “Eye in the Sky”, qui fut ingé­nieur de son avant de trou­ver le suc­cès dans la musique middle-of-the-road-kétaine-cité-rock-matante, disait des pro­prié­taires de sys­tèmes de son valant plu­sieurs mil­liers de dol­lars qu’ils écou­taient leur sys­tème à tra­vers la musique et non l’in­verse), je suis sen­sible aux varia­tions sonores (oui, j’ai une copie du remas­ter de Blade Run­ner sur vinyle rouge et du remas­ter de Sign O’The Times et … bor­del ! Ça fait toute une dif­fé­rence) d’un enre­gis­tre­ment, et donc au concept du son et ses complexités.

Ce qui fait de moi un par­fait can­di­dat pour la fas­ci­nante sérié bala­do de Dal­las Tay­lor, qui livre d’é­pi­sode en épi­sode de mini-docu­men­taires sur divers aspects de la créa­tion sonore qui sont, lit­té­ra­le­ment, jouis­sif. Étant der­rière DeFac­to Sound, un stu­dio spé­cia­li­sé dans la pro­duc­tion sonore haut-de-gamme, non seule­ment est-il en plein coeur de son sujet, mais la fac­ture sonore de la série est du vrai bon­bon auditif.

Rien de plus plai­sant, par un bel après-midi, his­toire de se reti­rer des débor­de­ments sen­so­riels qu’est deve­nue la vie quo­ti­dienne en 2021, que de s’ins­tal­ler sur une chaise longue, enve­lop­pé par des écou­teurs à réduc­tion de bruit ambiant, et de se lais­ser pré­sen­ter un sujet sou­vent pas ordi­naire, en pro­fon­deur, le tout dans un rapide 30 minutes !

L’é­pi­sode le plus récent qui a rem­pli mes oreilles ? L’his­toire du jingle et de la cam­pagne “I’m loving it!” (ba-da-pa-pa-pah) de McDo­nald’s. Et c’est plus inté­res­sant que ça devrait l’être !

On peut retrou­ver plus d’in­for­ma­tions sur le site web du bala­do, et on peut la rece­voir à tra­vers la majo­ri­té des appli­ca­tions spécialisées.

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