If That’s What It Takes, de Michael McDonald

Je l’a­voue – j’ai un faible pour le blue-eyed soul (Hall and Oates, Culture Club, George Michael dans sa période Faith, etc); ces gars qui prêtent leur sen­si­bi­li­té et leurs timbres de voix par­ti­cu­liers à des pièces qui parlent d’a­mour et de désa­mour, d’é­mo­tion et de tristesse.

Et dans les grands du genre, y’a Michael McDo­nald et son pre­mier opus post-Doo­bie Bro­thers, That’s What It Takes. Un album qui parle de coeurs bri­sés coin­cés dans la friend-zone (I Keep For­get­tin’, dont le son rond et sucré à été échan­tillon­né par War­ren G dans un puis­sant clas­sique Hip Hop, Regu­late), de colère post-décep­tion (Love Lies), et d’ac­cal­mie (I Can Let Go Now).

La voix de Michael McDo­nald, haut per­chée mais cara­mé­li­sée, se love au milieu de basses enve­lop­pantes et cha­leu­reuses, qui trans­mettent avec brio le doux-amer d’un amour qui s’est bri­sé dou­ce­ment, d’une tris­tesse plus mélan­co­lique qu’a­gres­sive, même en colère.

Le punch de la galette demeure I Keep For­get­tin’, que je repasse en boucle par périodes quand la bou­li­mie m’en prend. Une pièce accro­cheuse, dont la basse fait secouer la tête et le coeur s’ac­cé­lé­rer un peu.

Main­te­nant, si je peux me trou­ver une copie de Ya Moh B There sur vinyle, avec James Ingram (une autre grande voix du R & B, tris­te­ment décé­dé l’an der­nier), l’af­faire sera Ket­chup. Encore un hit signé Quin­cy Jones.

Pou­vez-vous trou­ver le gars qui a l’air de Fred­die Mer­cu­ry là-dedans ?

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