Disque vinyle
Disque vinyle, de Guillaume TECHER via Uns­plash

Un kick patrimonial

Je prends plai­sir à accé­der à de vieux enre­gis­tre­ments qu’on ne trouve plus en CD ou en numé­rique en fouillant les bro­cantes et les mar­chés aux puces. 

Le gros hic d’une col­lec­tion de disque vinyles, c’est que ça ne fonc­tionne pas faci­le­ment avec un sys­tème de dis­tri­bu­tion de musique numé­rique, que ce soit Sonos ou la pla­te­forme que j’ai choi­si y’a une décen­nie, Squee­ze­box (la triste his­toire de ce qui est arri­vé lorsque Logi­tech en a fait l’ac­qui­si­tion est pour un autre billet).

Premier jet : des outils qui n’existent plus

J’ai tout d’a­bord déci­dé de pro­duire direc­te­ment des fichiers MP3 320 kb/s, convain­cu que c’é­tait la meilleure option – le for­mat FLAC n’a­vait pas encore la cote qu’il a aujourd’­hui (une grande par­tie de ma col­lec­tion numé­rique fut ache­tée en 320kb/s, mais c’est une autre histoire). 

Je fai­sais donc usage de logi­ciels tels Magix Audio Clea­ner (plu­sieurs ver­sions) pour ten­ter de faire de la cor­rec­tion auto­ma­tique. Et c’é­tait pas fort, fort. J’ai donc aban­don­né le logi­ciel pour me déve­lop­per un kit maison.

Un kit archaïque

Je m’é­tais donc tara­bis­co­té une solu­tion com­po­sée de plu­sieurs pro­ces­sus auto­ma­tiques, écrits dans divers lan­gages de pro­gram­ma­tion, afin d’es­sen­tiel­le­ment auto­ma­ti­ser (avec divers degrés de suc­cès) les opé­ra­tions suivantes :

  • Enre­gis­tre­ment (Auda­ci­ty)
  • Retouche/corrections par mani­pu­la­tion manuelle de points de volume (Auda­ci­ty)
  • Obten­tion des infor­ma­tions de plage de Dis­cogs (en Javascript)
  • Pro­duc­tion d’un fichier CUESHEET (en Javascript)

J’en étais dans le lent et long pro­ces­sus de ten­ter de ré-écrire toute la tech­nique de ges­tion des méta­don­nées de Javas­cript à C#. Et ça traî­nait, pas à peu près, à mon plus grand désespoir.

Deuxième jet : une solution moderne

Et là, par pur hasard, je tombe sur Vinyl­Stu­dio, pro­duit par la firme bri­tan­nique Alpi­ne­Soft (pas celui de NCH!).

Oh, boy. C’est pres­qu’exac­te­ment ce que j’en­vi­sa­geais ; inter­face convi­viale de l’en­re­gis­tre­ment, l’obtention/ajustement des méta­don­nées jus­qu’à la pro­duc­tion du fichier final (pas encore par­fait, par contre – le logi­ciel est orien­té vers la créa­tion de fichiers individuels/le CD comme finalité).

Donc, le flot de tra­vail est maintenant :

  1. Enre­gis­tre­ment à tra­vers ma (véné­rable) Trak­tor Audio DJ 8 (avec un pré-ampli pro­fes­sion­nel à niveau RIAA) sur un vieux por­table dédié, qui roule Win­dows 7 (der­nière ver­sion sup­por­tée par les pilotes) à tra­vers Auda­ci­ty, direc­te­ment sur une clé USB
  2. Impor­ta­tion dans Vinyl­Stu­dio du fichier WAV
  3. Obten­tion des méta­don­nées de Discogs
  4. Net­toyage audio (cou­pure de pauses intra-pistes, cor­rec­tion auto­ma­tique (sur­pre­nante!) des arté­facts et impu­re­tés sonores)
  5. Expor­ta­tion du résul­tat en fichier FLAC
  6. Expor­ta­tion du fichier FLAC résul­tant des métadonnées
  7. Com­bi­nai­son du tout via l’ex­cellent édi­teur d’é­ti­quettes de AIMP
  8. Expor­ta­tion des pistes indi­vi­duelles en FLAC, via le conver­tis­seur sonore d’AIMP, toujours.

Des heures sau­vées, pour vrai !

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