Ç’aurait pu (dû?) être la trame sonore de Blade Runner 2049

Ciné­ma­tique, c’est le moins qu’on puisse, d’un album qui sur­vole beau­coup de ter­rain sonore dans le royaume élec­tro­nique, un peu comme le spee­der de K qui passe autant par le désert de la ferme en ouver­ture du film ou par-des­sus l’im­mense dépo­toir du des­pote et ses ouvriers-enfants.

Un album tan­tôt flot­tant, tan­tôt mena­çant, qui gronde et cajole (par­fois en même temps); un album qui crée des images futu­ristes de gens entas­sés qui espèrent un jour meilleur, de tech­no plas­tique et vide qui ne cesse de répé­ter les mêmes mes­sages en boucle.

Si la trame de Blade Run­ner de Van­ge­lis était mélan­co­lique et toute en dou­ceur comme l’é­tait Deckard, saoûl devant sa télé et cher­chant un indice dans le bout de pho­to en sa pos­ses­sion, The Dig­ging Reme­dy est vif et tonique, insis­tant et direct – un miroir de K, qui est plus déci­sif et plus un com­bat­tant né que le pauvre fai­blard de Deckard qui réus­sit mal­gré lui.

Un opus qui fait flot­ter et rêver, qui amène dans des lieux gla­ciaux mais animés.

Fina­le­ment, ç’au­rait être la trame sonore de Blade Run­ner 2049 – ç’en aurait fait un envi­ron­ne­ment sonore plus abra­sif, plus aty­pique et plus émotif.

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