Après 28 ans d’in­no­va­tion, le duo élec­tro/IDM/­hou­se/­touche-à-tout Daft Punk s’est offi­ciel­le­ment éteint cette semaine ; en dou­ceur, vu de l’ex­té­rieur – le groupe n’a pas don­né d’ex­pli­ca­tions. Fin sou­daine selon cer­tains – étant don­né leurs rares appa­ri­tions en géné­ral et leur silence musi­cal depuis Ran­dom Access Memo­ries en 2014, ça ne me paraît pas si soudain.

Avec une feuille de route comme la leur, ils ont bien le droit de faire ce qu’ils veulent. Les deux musi­ciens ont par­ti­ci­pé à des pro­jets réus­sis à l’ex­té­rieur du groupe (Ban­gal­ter avec Arcade Fire/Everything Now, de Homem-Chris­to avec Stardust/Music Sounds Bet­ter With You et une défunte éti­quette de disque indé­pen­dante, Cry­da­mour, entre autres).

Bref, c’est pas les occa­sions d’ex­pres­sion cultu­relle qui manquent.

Iro­ni­que­ment, l’an­nonce sur­vient alors que je suis en train de lire un achat impul­sif à la librai­rie (que je ne regrette abso­lu­ment pas), Daft Punk : Inco­gni­to, paru chez L’Ar­chi­pel.

Le livre est une explo­ra­tion des liens inter­tex­tuels dans le Daft­world sous forme de “dic­tion­naire” ou “glos­saire” plu­tôt libre. Le bou­quin se déroule avec un ton léger, fan­tasque même, mais il est bour­ré d’in­for­ma­tions sur­pre­nantes et même moi, qui suis la musique élec­tro­nique depuis des années, y ai décou­vert des trucs.

Du genre : (bon, la théo­rie n’est pas nou­velle appa­rem­ment) il sem­ble­rait que Bank­sy puisse en fait être 3D, de Mas­sive Attack. Eh ben.

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