
Le New Jack Swing a marqué mon adolescence de petit banlieusard blanc. Pas parce que l’expérience culturelle me parlait, mais parce que le mélange de rythmique syncopée aux percussions bien en évidence et de techniques vocales R&B et Soul vous rentrait la toune dans la peau ET la tête.
Peut-être aussi parce que le genre est peuplé par des gars qui sont grands, minces et lancent un filet de voix en avant. Ça me ressemblait pas mal, excepté que j’étais pas de la bonne couleur, et que malgré tous mes désirs secrets, j’avais décidément pas le même effet qu’eux sur une piste de danse. M’a fallu épater les filles autrement.
Merci à MusiquePlus pour les heures passées à me gaver du genre, par contre.
Tout le monde connaît Janet Jackson, qui en a fait les beaux jours. Mais je pense à Guy, New Edition, Bobby Brown, Bel Biv Devoe, Levert, Al B. Sure et même jusqu’à PM Dawn, Soul II Soul, et Tom’s Diner (avec Suzanne Vega), alors que le NJS complétait sa métamorphose vers le hip house.
Je pense à des classiques comme :
ou même quand Bobby Brown mélange Ghostbusters dans le tas (là, je suis foutu!) -
J’allais presqu’oublier le roi du pop :
Le New Jack Swing fait très bonne figure dans ma collection de disques vinyles, et j’ai pas l’impression que je vais arrêter d’en ramasser de sitôt. Un style qui a marqué mes jeunes oreilles.
Et allié à des troupes de danse modernes talentueuses, ça rentre dedans !
Je vais clore ce billet en prétendant que le fait que le balado dans mes oreilles ces temps-ci est Jacked, qui raconte (de manière très efficace) les débuts du genre n’a rien à voir avec tout ça.
Oh, et puis une petite dernière, pour se faire plaisir (j’ai toujours été d’accord avec le propos, et le tandem frère/sœur est délicieux):
Et il faut voir Turk de la série Scrubs impressionner tout le monde avec sa danse improvisée sur la chanson “Poison”:
https://youtu.be/fvVZegDnbJU